Volonté déchainée ...===>Autoritarisme

Publié le par Robert Denice

Volonté déchainée voilée d’orgueil = autoritarisme.

 

 

Lorsque j’eu repris l’équilibre avec les AA et le programme, une vie nouvelle m’était offerte.

Pour cette nouvelle vie, il me fallait m’enrichir par des analyses sur moi, découvrir et rectifier des Failles, des travers de comportements, pour pouvoir ensuite réadapter mes pensées, mes actions et réactions, consolider mes fragilités, repenser et réajuster mes actions et réactions, pour ne plus détruire, mais « me reconstruire » avant toute autre tentative.

 

Le programme et la douzième étape me disaient : d’effectuer mes mécanismes nouveaux dans tous les domaines de ma vie, cela signifiait aussi dans l’association des alcooliques anonymes.

 

En ce qui me concerne, à l’agréable et paisible automne de ma vie, les promesses qui m’avaient été faite par le programme et mes anciens, lorsque j’avais 40 ans, ont été et continuent d’être réalité, il me devient donc possible de venir en parler avec une profonde gratitude envers le programme, les pionniers et mes anciens, «  transmets-le » avez dit Bill.W…{mes anciens sont parti également}.

 

Le fait d’avoir effectué dans la société active, (grâce au travail effectué en et avec les AA) un relèvement inespéré (spectaculaire disaient certains, je sortais de sous les ponts)  cela ne m’autorisait en aucun cas de me considérer, dans cette association qui m’avait remis debout, comme étant le « patron des AA, de groupe, d’individu ou autres services ».

Je compris très vite que les titres donnés en AA ne sont que des titres de « serviteur dévoué et volontaire), n’attendant rien en retour, et non d’être « le Chef » détenant toutes les vérités et connaissances ; à mes débuts, lorsqu’il m’arrivait de l’oublier, mes anciens me renvoyaient revoir quelques étapes et lectures qui me ramenaient de l’orgueil à l’humilité.

 

La puissance du programme, l’aide des membres rétabli, par la qualité de leur sobriété visible dans leurs comportements et leurs paroles de sagesse non agressives, me servaient de direction à prendre et de points d’appui de bonnes leçons pour modifier mes pensées et comportement, m’adapter à venir au plus près du : « je suis ce que je fais et non ce que je dis » ; mes affaires en furent mieux gérées avec une solidité durable qui m’amena à fonctionner calmement avec mes collaborateurs et jusqu’à la retraite que je savoure avec bonheur et humilité.

 

J’avais cessé de me battre contre tout et contre rien, les rebellions n’étaient plus pour moi, le titre : « Roi de l’autoritarisme », je l’avais déjà porté, il m’avait bien aidé à souffrir et détruire, je ne souhaitais plus qu’un équilibre de rapport avec mes semblables, Dieu merci cela s’est fait la suite me l’a prouvé.

 

Je ne suis certes pas devenu un saint, mais bien compris que le calme et la sagesse font plus que force et mieux que rage.

 

Je parlerai aussi de mon orgueil qui ressemble bizarrement aux grandes voilures de nos anciens navires, si elles avaient le pouvoir de faire aller plus vite et plus loin, elles furent aussi ce qui fit chavirer et sombrer bon nombre de navires qui n’avaient pas eu le temps de ramener les grandes voiles.

Chaque marin raisonnable a le devoir d’humilité devant les forces parfois violentes de la nature, j’ai dû en faire de même face à ma nature désarticulée pour ne plus re-sombrer, faute de se faire, j’eu engagé à nouveau un pari osé avec la mort, que Dieu m’avait permis d’éviter.

 

Un souvenir d’école dans ma tête, (Océanonox) :

Oh, combien de marins, combiens de capitaines,

 Qui partirent joyeux vers des terres lointaines,

Au fond des océans sont à jamais engloutis.

                                                                                        Robert Nice.

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