Tempête sous un crâne

UNE Tempête sous un crâne, (Victor HUGO.), qui me donna l’inspiration. Une Tempête, Voici une des miennes, réécrite à 3 h du matin, ce 15 mai 2009 . Qui étais- tu petit enfant, graine d’épeautre semé au vent, germe d’amour ou de tourment. Tu es né là sous les tempêtes, sur terre aride cernée d’épines, près du froment. Parmi ceux-là tu t’élevas, le soleil était ta joie, placé sous ses rayons chauds, qui seul te caressaient. Qu’étais-tu venu faire dans cet océan de vie, aux vagues lourdes et violentes, qui t’emmenaient vers le ciel, Pour te lâcher vers des creux sans fond, secoué dans des tourbillons d’une violence infinie. Quel espoir de vie avait ce fragile morceau de graine, sans amour, empli de haine. Quelle raison t’a aidé à naître, à rester, à être ; À poursuivre ce chemin, mal pavé, empli de trous, d’ornières et de boue. Quelle puissance était à ton coté, sur qui, sur quoi, pouvais-tu te reposer. Où puisais-tu cette force, cette grande nécessité qui pousse les créations à aller au loin, toujours plus loin. La vie…, force lointaine et mystérieuse, venue du fond des temps. Envers et contre tout, tu es là, bien accroché à cette vie, malgré ses vicissitudes, tes fêlures, tes blessures, tes brûlures. Tes chutes dans les ravins de l’alcool, dans le foyer de l’enfer. Ta force se serait-elle créée sous les éclairs aveuglants des tempêtes, les vents violents qui emportent tout, Par ton corps meurtri, par les coups du sort, léché par la brûlure des flammes du mal-être… Même si ta douleur est grande, tu n’es pas seul, un chemin nouveau te viendra. Dieu, La Nature, étaient-ils tes protecteurs ; Qu’importe, tu es là, enfant de la terre et du soleil, né de misère, Tu as vaincu le mal, supporté les douleurs, adoré la chaleur.OUI, tu es là, en vie, dans la vie… Aujourd’hui, Près de la mer et du soleil, qui sont là, devant toi ; Toi qui a tant cherché, tu vois, c’est ta mère, ton père, tu les as….. (À toi qui souffre ou qui a souffert, Une sortie existe) Robert de Nice.