L'Accompagnement, pour certaines maladies.

Publié le par Robert Denice

L'Accompagnement, pour certaines maladies.

 (Observations de la maladie alcoolique).

A partir de ma maladie alcoolique, elle peut être celle de mes autres maladies...

Réflexions de Robert.T. Atteint(entre-autres) de la maladie alcoolique, puis rétablis.

 

---« Conscient de ma maladie et des souffrances qu'elle engendrait, mon agacement venait plutôt de la fausse sollicitude et de l'insistance des uns et des autres à s'ingénier à me faire croire à de faux signes de rétablissement, par politesse, je ne répondais rien, mais avait plus envie de leur crier de ne plus se donner cette peine et de sortir de ces chimères ».

 

L'absurdité de certain, aggrave la maladie de ceux qui ont le courage de la reconnaître, de l'accepter, et de tout mettre en œuvre pour la soigner. Reproches et réflexions bien inutiles.

 

Un univers de vérité devient nécessaire à un bon accompagnement, la délicatesse n'a jamais été le mensonge, la pudeur est une bien meilleure compagnie.

 

Il est offense de sous-estimer la bonne conscience d'un malade, même dans une position extrêmement invalidante ; Son respect et son honneur passeront par un dialogue de sincérité.

La naissance d'une foi nouvelle permettra de combler certains mots manquants.

 

Les maladies du corps ne détruisent pas forcément le cerveau, ni l'esprit.

Le corps a des ressources insoupçonnées capables de se redresser contre tout entendement.

 

Certaines maladies permettent de découvrir d'autres horizons, d'avoir d'autres regards sur l'environnement, et d'avoir des attaches particulières sur des choses qui pourraient apparaître comme étant banales.

 

Si graves soient les maladies, si profondes soient les douleurs, en aucun cas elles n'autorisent,

À oublier le respect, ni à en ignorer un possible rétablissement.

 

Si certaines maladies occasionnent des troubles, la violence ou l'oublie ne seront pas le bon remède, des soins appropriés seront plus efficaces, un entourage adapté, des compétences particulières, cela ressemblera plus à ce que devrait avoir ces malades.

 

Des maladies très graves et douloureuses sont découvertes chaque jour, elles dépassent parfois de beaucoup les connaissances des plus grands scientifiques et des médecins, aussi compétents soient-ils ; il ne faut pas pour autant, les en rendre responsables, alors qu'ils font tout pour les soigner.

 

Il ne faut pas confondre méconnaissance et inaptitude.

Il y a autant de maladies mentales que de maladies organiques, sinon plus ;

Les maladies de l'âme qui sont des traumatismes, des blessures, des plaies béantes mais invisibles, méritent également des soins attentifs et particuliers.

 

L'être humain n'est pas une machine, mais une construction complexe qui dépasse de beaucoup les connaissances de l'homme, lui conférant ainsi « l'obligation de l'humilité », face à cette méconnaissance sur des anomalies handicapantes

 

Aucune maladie, quelque soit son origine, ne peut être négligée, aucun malade ne doit être ignoré, peu importe sa maladie, nul ne peut se glorifier de ne rien avoir, chaque individu a ses failles, jusqu'à sa dernière seconde de vie, il pourrait le comprendre, à ses dépends...

 

(Ma maladie alcoolique, au sortir de l'enfer).                      Robert de Nice.

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R
La maladie alcoolique n'est pas que le liquide, qui lui, n'est que la finalité de la maladie, le "médicament" qui endort les tempêtes émotives que subissent ceux qui souffrent de différents mal-êtres, et de la construction <br /> "mal faite" de leur "moi intérieur" durant leur enfance...<br /> Je suis de ceux-là; mais Dieu merci comme beaucoup d'autres, je m'ensuis sorti,et encore d'autres pourront également le faire. Courage....
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